Description
EPF Ortie / Urtica dioica
L’ortie est une aide naturelle précieuse qui aide à purifier et détoxifier l’organisme en favorisant l’élimination. L’ortie contribue à entretenir la bonne mobilité, par l’élimination des toxines et acides et l’apport de minéraux basiques.
- Soutient l’élimination urinaire
- Aide à détoxifier l’organisme
Les feuilles d’ortie sont particulièrement riches en sels minéraux : fer, silice, calcium, soufre, manganèse et potassium, mais aussi en vitamine A et C, en chlorophylle et en tanins.
Histoire de l’Ortie
Non seulement l’Ortie est une plante très ancienne – ce que l’on reconnaît entre autres à ses inflorescences verdâtres – mais on l’utilise aussi comme remède depuis les temps les plus reculés. En Suisse, on en a retrouvé des restes datant du 3ème siècle av. J.-C., dans des cités lacustres de l’époque néolithique. Les anciens Grecs la désignaient sous le nom d’acalyphe. Le nom latin urtica vient de úrere qui signifie « brûler ». Dioica, en français dioïque, se dit des plantes dont les fleurs mâles et femelles se trouvent sur des pieds distincts.
Dioscoride estimait lui aussi les vertus de l’Ortie dont il décrivit l’usage en détail. Le médecin et botaniste Otto Brunfels écrivait en 1532 dans son livre de simples, le Contrafayt Kreuterbuch : « Qu’y a-t-il de plus insignifiant, de plus méprisable ou encore de plus détestable qu’une Ortie. Qu’y a-t-il de plus gracieux qu’une jacinthe, un narcisse ou un lys – et pourtant, l’Ortie les surpasse tous. » Lonicerus écrivait qu’elle était « brûlante au début du premier degré et sèche au second ». Elle aurait pour effet de stimuler la menstruation, de ramollir, d’expulser les gaz, les calculs et l’urine, elle serait en outre aphrodisiaque et on s’en servirait contre les tumeurs cancéreuses, les plaies gangrenées, les furoncles, les ulcères, les enflures glandulaires, les entorses, les saignements de nez, les troubles de la rate, la pleurésie et la pneumonie, l’asthme, la teigne, les affections buccales et l’épilepsie. Au 18ème siècle, on l’utilisait avec succès contre l’hydropisie, toutes les formes d’hémorragies ainsi que les éruptions cutanées. L’Ortie jouait également un rôle déterminant comme « remède sympathique ». On procédait volontiers à la flagellation des membres atteints de rhumatismes ou de paralysie avec une botte d’ortie, le poison contenu dans les poils des feuilles provoquant une irritation de la peau, suivie d’érythème et parfois de vésication.
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